Le monde va mal.
Nos libertés nous sont enlevées,
Nos joies nous sont interdites.
Et pourtant….
Pourtant j’en vois encore qui ne parle plus à leurs amis,
Qui ne parle plus à leurs parents, leurs enfants.
J’en vois se plaindre de passer du temps avec leurs parents, leurs enfants.
J’en entend qui disent à leurs enfants : arrête de te plaindre.
J’en entends qui disent : heureusement que mes parents sont en Ehpad,
J’aurais pas pu les avoir sur mon dos pendant des jours.
Et je vois ceux qui apprennent par un simple coup de téléphone que leur enfant s’est pendu,
Tout seul dans sa chambre,
Que leur parent est mort,
Tout seul dans sa chambre.
J’en entends qui se plaignent de ses tr… d. c… de collègues, d’employés
Et j’en vois qui faute de salaire sont dans la rue, perdre leur appartement, la garde de leurs enfants,
Se font jeter comme des malpropres par le banquier.
J’en vois et j’en entends qui se plaignent que rien ne va comme ils le souhaitent,
Même la météo s’en mêle.
Je n’entends pas et je ne vois pas ceux qui souffrent
Car tout comme le bonheur, la dignité ne fait pas de bruit.
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